Découvrir Ouarzazate

Porte de la région Sud Est du Maroc, Ouarzazate mérite qu'on prenne le temps de la découvrir pour en apprécier le charme singulier et serein.

Le lac de Ouarzazate

Ouarzazate, la porte du Maroc Nature et tradition

Ouarzazate n’est rien de moins que la porte du Sud Est Maroc, ce triangle d’or, d’Errachidia à Zagora en passant par Tinghir ou Agdz, qui mène tout droit vers les dunes du Sahara, traversant les vallées du Drâa et du Dadès avec leurs montagnes, leurs oasis luxuriants, leurs casbahs, leurs souks …

Ouarzazate, c’est à la fois l’un des coeurs de la culture berbère du Maroc, le centre d’un monde rural diversifié et la terre d’ancrage de l’ambition du Maroc pour les énergies renouvelables.

Séjourner à Ouarzazate, c’est ainsi pouvoir visiter le complexe solaire Noor, le ksar d’Aït Ben Haddou, classé patrimoine mondial par l’UNESCO, la casbah de Taourirte, les ateliers de tissage de tapis, les oasis de Fint et de Skoura, le musée de cinéma … C’est encore se balader dans les jardins de l’oasis de Skoura et admirer ses vieilles casbahs. C’est aussi observer les oiseaux migrateurs sur les berges du lac d’Ouarzazate, site classé RAMSAR. 

C’est enfin prendre le temps de la détente dans un village amazighe des environs, dormir chez l’habitant, et admirer les étoiles au son mélodieux des chants Ahwach.

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La kasbah de Tifoultoute près d'Ouarzazate

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Aux portes d’Ouarzazate, la citadelle des trois princesses

Aux portes d'Ouarzazate, la citadelle des trois princesses

En 1883, l’explorateur français Charles de Foucauld est le premier à traverser le Sud du Maroc. Il raconte son périple dans un ouvrage Reconnaissance au Maroc. Alors qu’il séjourne à Tikirt, douar actuellement situé dans la commune rurale d’Aït Zineb, province d’Ouarzazate, il décide d’aller voir les ruines d’une citadelle légendaire. Voici son récit et ses croquis réalisés sur place :

« Je profite de mon séjour à Tikirt pour aller visiter les ruines de Tasgedlt, célèbres dans le pays et objet de mille légendes. Elles se composent d’une enceinte presque carrée, jadis garnie de tours. Les murailles, épaisses, ont dû être en maçonnerie à la base, en pisé dans le haut. Il en reste peu de chose. La partie sud est la mieux conservée ; on y voit 7 ou 8 tours ayant encore 4 à 8 mètres (…) La forteresse sur une côte rocheuse se transforme brutalement en muraille verticale où s’ouvrent les bouches de plusieurs cavernes. Une ancienne citadelle, des cavernes, voilà plus qu’il n’en faut aux habitants pour voir ici une trace du passage des Chrétiens. »

« La légende présente dans la mémoire des habitants raconte : il y a bien des siècles, trois princesses, filles d’un roi chrétien, régnaient sur ces contrées : l’une, Doula Bent Ouâd, résidait en cette forteresse de Tasgedlt; une autre, Zelfa Bent Ouâd, en habitait une semblable sur les bords de l’Asif Marren, près de Teççaiout; la troisième, Stouka Bent Ouâd, une semblable encore à Taskout, sur l’oued Imini : en ces trois lieux se voient des ruives pareilles. »

« Les musulmans firent longtemps la guerre aux trois princesses et finirent par les chasser. Il est plus probable que les trois casbahs sont l’oeuvre d’un même sultan, celui sans doute qui construisit le pont de l’Oued Rbat … »

Les ruines de Tasgelt, près d'Ouarzazate, aujourd'hui

Aujourd’hui, le douar qui accueille ces ruines se dénomme Tadoula, peut-être en lien avec la princesse Doula Bent Ouâd qui jadis y aurait résidé.

En savoir plus : Il était une fois au Sud Est du Maroc, quatre princesses chrétiennes …

Les ruines de Tasgelt aujourd'hui

Un patrimoine mondial aux portes d’Ouarzazate

Un patrimoine mondial aux portes d'Ouarzazate

Le ksar Aït Ben Haddou fugure sur la prestigieuse liste du patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1987.

Situé aux premiers contreforts du versant sud du Haut Atlas au sein de la vallée de l’Ounila, le site d’Aït Ben Haddou remonte officiellement au 18ème siècle.

La tradition orale cependant explique que la première construction a été un grenier des potiers, Ighrem n Iqddarn, sur le haut de la colline, remonte à une époque bien plus lointaine. La légende raconte aussi qu’une princesse berbère, chrétienne, appelée Aissatou et fille du roi Ouad, aurait gouverné la région avant la venue de l’Islam. De son règne reste un puits qu’elle aurait fait creuser près de l’esplanade, appelé en souvenir Anou n’tarmouyte ou le puits de la chrétienne.

Amghar Ben Haddou, dont le nom sera plus tard donné au lieu, habitait l’emplacement du ksar depuis la période des Almoravides au 11ème siècle. Le site était alors un important comptoir commercial sur la piste qui menait à Marrakech en provenance du Soudan, de l’autre côté du Sahara, et via la vallée du Drâa.

Une autre légende raconte encore que le site aurait été détruit par un certain azerwal, un homme aux yeux bleus.

Le sultan Hassan 1er passa par le ksar en 1893 et confia le pouvoir sur l’ensemble du Sud Est à la famille des caïds Glaoui alors installée un peu plus loin à Telouet. Pour asseoir leur nouvelle autorité, trois filles du chef d’Aït Ben Haddou épousent les représentants du clan Glaoui, El Madani, Tham et Hassi.

Après l’indépendance du Maroc, les habitants passent de l’autre côté de l’oued El Maleh pour fonder le nouveau village.

Le lac de Ouarzazate est artificiel

Le lac de Ouarzazate

Dans le cadre de la politique des grands barrages impulsée par le Roi Hassan II au lendemain de l’indépendance du Maroc en 1956, et dans l’objectif d’irriguer un million d’hectare à l’horizon 2000, le barrage El-Mansour Ed-Dahbi a été construit en 1971 et mise en service 1972. Il est construit sur l’oued Draa à 25 km au sud de la ville de Ouarzazate, à l’aval immédiat de la confluence des oueds Dadès et Ouarzazate.

Ce barrage, avec une retenue de de 560 millions de mètres cubes d’eau, a pour objectif de régulariser des débits de l’oued Drâa, assurer l’irrigation de la vallée du Drâa, protéger les douars contre les inondations, produire de l’énergie électrique et alimenter en eau potable et industrielle la ville d’Ouarzazate.

A la veille des préparatifs de la construction de ce barrage en 1969, les habitants des villages riverains de Oued Ouarzazate et Dades ont été déplacés et dédommagés par l’Etat marocain car leurs terres agricoles aussi bien que leurs villages allaient être submergés par les eaux du futur lac artificiel Elmansour Eddahbi.

Le lac d'Ouarzazate vue du ciel

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le jardin de Yuda

le Jardin de Yuda

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