Terre des oasis et des palmeraies

Le Sud Est du Maroc accueille les plus beaux exemples de la civilisation oasienne

Oasis et palmeraies de la région Sud Est du Maroc

La région Sud Est du Maroc est une zone oasienne par excellence. Au fil de l’Histoire ses habitants, passés de nomades en sédentaires, se sont attelés au travail laborieux de domestication d’un milieu naturel rude. Ils ont fait preuve de génie, de créativité et se sont montrés porteurs de civilisation en créant d’impressionnantes palmeraies, fruit d’un savoir-faire agricole et architectural typique.

Dans l’ensemble du Maroc, la zone oasienne au Maroc occupe une superficie de 226 583 km2, c’est-à-dire environ 32% de la superficie nationale, répartie en quatre grands bassins :

  • Tata – Guelmim,
  • Drâa,
  • Guir – Ziz – Gheriss -Maeder,
  • Figuig.

Les palmeraies occupent elles environ 80.000 hectares, soit moins de 0,20% de la superficie.

Elles se répartissent d’Est en Ouest au Sud de l’Anti Atlas.

Les principales palmeraies se trouvent dans les régions de : Figuig, Boudenib, vallée du Ziz, Goulmima, Tinejdad, Tinghir, vallée du Dadès et du Drâa, Tata, Tafraout et les environs de Guelmime.

Le Maroc a obtenu en 2000 le label réserve de biosphère de l’Unesco pour l’essentiel de ses oasis présahariennes, sous la dénomination de Réserve de Biosphère des Oasis du Sud Marocain (RBOSM).

La RBOSM compte plus de 7 millions d’hectares. Elle inclut tout le versant Sud du Haut Atlas Central et Oriental avec la totalité des bassins versants du haut et moyen Draa soit ceux du les oueds Drâa, Ziz et Gheriss dans les trois provinces d’Ouarzazate, de Tinghir et d’Errachidia,

Oasis de Skoura, près d'Ouarzazate
Oasis de Skoura, près d'Ouarzazate

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Le mot oasis provient du terme grec ὄασις, lui-même tiré du copte, langue chamito-sémitique descendant de l’égyptien ancien, en traduction du mot ouahe qui signifiait alors lieu d’habitation.

Oasis de Skoura

Les palmeraies de la vallée du Drâa

Le bassin du Draâ s’étale sur une longueur d’environ 1 200 km, depuis les sommets du Haut Atlas qui culminent à plus de 4 000 m d’altitude et jusqu’à l’embouchure de l’oued sur l’océan Atlantique.

Avant de rejoindre les larges plateaux rocheux des déserts sahariens, les hamadas, au niveau du Jbel Bani, l’oued Drâa accueille une série de six palmeraies successives, larges de moins de 5 km : Mezguita, Tinzouline, Ternata, Fezouata, Ktaoua et M’hamid.

Ces palmeraies sont devenues des oasis où se concentrent les activités humaines, les lieux d’habitation et les espaces de culture selon les caractéristiques bien connues des modes de vie oasiens.

Oasis de Mezguita près d'Agdz
Oasus de Mezguita près d'Agdz
  • La palmeraie de Mezguita s’étend sur 14 kilomètres à partir du massif rocheux qui surplombe la ville d’Agdz.
  • La palmeraie de Tinzouline s’étale sur 48 kilomètres et peut s’observer depuis le douar de Tamezmoute et du haut du défilé de Foum Azlag.
  • La palmeraie de Ternata peut elle s’admirer à partir de la terrasse surplombant le kasr de Tissergate à 7 kilomètres avant la ville de Zagora.
  • La palmeraie de Fezouata se trouve à l’entrée du Jbel Zagora.
  • La palmeraie de Ktaoua est visible depuis le plateau du Jebel Bani ou depuis Foum Takkate.
  • La dernière palmeraie et la plus petite, celle de M’Hamid qui se perd dans les sables du Sahara.
Oasis de Fint près d'Ouarzazate
Oasis de Fint près d'Ouarzazate

Les oasis du Tafilalet

Le Tafilalet accueille un ensemble d’oasis réparties dans les basses vallées des oueds Ziz et Ghéris autour des villes principales sont d’Erfoud et de Rissani.

Pendant de nombreux siècles, le Tafilalet fut le lieu de passage des grandes caravanes en provenance d’Orient et d’Afrique et vit jaillir des cités florissantes comme celle de Sijilmassa dont l’existence dura près de mille ans. Le Tafilalet est aussi la terre de naissance de la dynastie alaouite qui règne sur le royaume du Maroc depuis 1631 jusqu’ à nos jours avec le roi Mohammed VI.

Tapis berbères dans une coopérative de Tazenakhte

Les autres oasis ...

Les tapis Ouazguitia mobilise un large répertoire décoratif avec l’usage de nombreux symboles et motifs. Aux motifs géométriques classiques viennent ainsi se rajouter des dessins floraux ou animaliers, des figures représentant l’environnement naturel, le soleil, la lune, les étoiles.

Les tapis Ouazguitia se distingue entre eux selon la technique de tissage utilisée :

  • Le Tazerbite qui utilise un tissage avec nœud symétrique sur deux chaînes.
  • Les Hanbel qui sont travaillés en combinant trois techniques, le nouage, le tissage plat et la cordelière.
  • Les Zanifi qui sont des tissages plats en tapisserie et cordelière, jadis utilisés pour le transport du grain.
Tapis Hanbel dit Glaoua - Ait Ouazouzguite
Hanbel dit "Hanbel Glaoua" - 380 x 140 cm
Collection H. Crouzet - Source : Maroc Tapis des tribus - Ed : Edisud

Des couleurs naturelles

Autrefois, les femmes berbères teignaient elles-mêmes la laine en utilisant des produits végétaux et minéraux. La tradition stipulait que la tisseuse devant effectuer l’opération de teinture se purifiait préalablement en prenant un bain rituel.

  • Le jaune est obtenu à partir d’une sorte de genêt appelé Achfoud qui pousse à l’état sauvage dans tout le massif du Siroua. Le fleurs jaunes de cet arbrisseau sont cueillis et séchées au soleil pour servir ensuite de colorant. Un mordant est utilisé pour fixer la couleur à la fibre laineuse. Il s’agit de l’alun, appelé localement Azarif, minerai trouvé lui aussi dans le Siroua.
  • Le rouge est obtenu à partir de la garance, appelé Taroubia et qui pousse à l’état sauvage dans la région. Les racines de cette plante sont prélevées et séchées au soleil pour servir de colorant. L’alun est encore utilisé comme mordant.
  • Le bleu est obtenu à partir de l’indigotier, appelé nila, et dont la tige atteint 80 cm de hauteur.
Garance
Isatis tinctoria
Indigotier

L’utilisation d’autres produits complémentaires permettait de mieux préparer les recettes de teinture. C’est ainsi que le henné, cultivé dans la vallée du Drâa, était très souvent utilisé, tout comme l’écorce de pommier pilée, la pulpe de datte séchée, le navet, la figue séchée mais aussi les scories de forge, le noir de fumée ou de la chaux éteinte.

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Palmeraie au Sud Est du Maroc

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le jardin de Yuda

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