Il vient en effet de franchir le col de Télouet, l’un des rares points de passage de cette véritable muraille minérale qui coupe en deux le Maroc. Pénétrant dans cette zone d’insécurité où règne la seule loi des tribus amazighes, il a endossé le déguisement du voyageur juif et son guide, le rabbin Mardochée Aby Serour d’Akka, l’accompagne pour lui faire partager son expérience déjà confirmée de l’exploration et surtout lui permettre de s’insérer naturellement dans les villages au travers leurs communautés juives. En cette fin du 19ème siècle, il avait semblé à Charles de Foucauld plus judicieux de passer ainsi sous les traits d’une population à la fois acceptée et déconsidérée, et donc peu encline à attirer l’attention, présente dans ces terres depuis des temps éloignés, plutôt que sous l’aspect d’un européen forcément perçu comme un chrétien, et donc comme un possible ennemi.
Il profite de ce séjour à Tikirt où il réside pendant une semaine pour aller voir de plus près des ruines d’une ancienne citadelle autour de laquelle se trament, selon sa propre expression, mille légendes. Le récit qu’il en fait permet d’imaginer aisément comment l’histoire a pu lui être racontée, d’une manière telle à attiser la curiosité de tout témoin :
Après avoir parcouru les quelques kilomètres qui l’en séparent, il s’arrête pour discerner de loin les restes de ce qui s’apparente à une forteresse jalonnée de tours, laquelle gravit les flancs d’une montagne pour la ceindre et ainsi protéger d’autres ruines éparses qui signent l’emplacement d’anciens bâtiments. Il prend le temps de croquer la vue d’ensemble, ainsi que la partie la plus insolite sous la forme d’une porte d’entrée. Aujourd’hui encore, ce qui reste de l’édifice, et la largeur imposante des murs d’enceinte, laissent envisager l’importance du lieu et donne crédit à l’idée qu’en cet endroit devait bel et bien résider jadis quelqu’un de grande valeur.
A la recherche des princesses disparues
Charles de Foucauld avoue cependant n’accorder que peu de foi à la réalité de cette belle légende. Il explique que le récit qu’on lui a fait précise qu’à l’arrivée des armées musulmanes, à partir du 7ème siècle, la chute de cette royauté chrétienne s’en suivit avec le départ précipité des princesses. Il considère d’ailleurs que les ruines pourtant présentes de manière similaire dans chacun des trois lieux où les sœurs se seraient installées devaient être les restes d’anciennes casbahs construites par un des sultans.
Sa conclusion vient cependant contredire son propre constat que ces larges territoires ont toujours été hors du contrôle de tout sultan. Elle se heurte surtout à l’amplitude de la légende qui a porté depuis des siècles l’histoire des princesses et qui repose sur d’autres observations factuelles que l’explorateur n’avait étrangement pas faites en son temps.
C’est en effet au sein du ksar d’Aït Ben Haddou, situé à quelques kilomètres des ruines de Tasgedlt, que se découvre au hasard des pérégrinations dans le dédale de ses ruelles un élément troublant qui vient ragaillardir la lueur de la légende. La tradition orale du village rapporte qu’un très ancien puits, situé entre les deux premiers murs d’enceinte qui protégeaient autrefois le village et son grenier, porte le nom d’Anou n’Tarmouyte, autrement dit le puits de la chrétienne.
Mieux encore, lorsqu’on cherche à en savoir un peu plus sur cette étrange appellation, les anciens de la communauté villageoise du ksar se plaisent à raconter leur propre version de l’histoire. Selon eux, le roi Ouâd aurait bien existé en des temps fort lointains, mais il avait quatre filles, et non pas trois. Cette quatrième, du nom d’Aïssatou, avait pris la relève du pouvoir à la mort de son père et se serait établie précisément en ce lieu aujourd’hui devenu le ksar d’Aït Ben Haddou.
Toujours d’après eux, c’est donc elle qui aurait fait creuser le puits, et en effet, à l’arrivée des troupes musulmanes, elle aurait été contrainte de s’enfuir pour échapper aux assauts guerriers et se serait extraite du village par sa porte nord, filant en direction de Telouet dans l’espoir sans doute de rejoindre l’autre côté de l’Atlas.
Aujourd’hui, une tour en ruine qui surplombe cet ancien puits, là où se trouvait il y a très longtemps la porte nord du ksar, est aujourd’hui connue sous le nom de L’Borj n’Tarmouyte, ce qui signifie la tour de la chrétienne.
Le Maroc lieu de brassage des confessions et des traditions
Situé sur les bords de l’oued Ounila, le village fortifié, l’igherm en langue amazighe, d’Aït Ben Haddou est mondialement connu depuis sa classification en 1987 par l’Unesco en tant que patrimoine mondial. Sa silhouette singulière fait figure de symbole de l’architecture amazighe au Maroc et finalement du Maroc tout entier. Jadis lieu de halte des grandes caravanes chamelières du commerce transsaharien, Charles de Foucauld et son guide sont pourtant passés devant l’imposant ksar sans s’y arrêter, passant à côté de l’histoire d’Aïssatou, la quatrième princesse chrétienne.
La légende et ses traces qui perdurent ainsi pour quelques temps encore dans la mémoire des anciens viennent rappeler qu’au Maroc, avant le 7ème siècle et l’arrivée des premières troupes du général Oqba Ibn Nafi al-Fihri en provenance de la péninsule arabique, la population amazighe, la population native de ces territoires, avait déjà accueilli sur une durée de près de mille ans des communautés venues d’Orient porteuses de culture phénicienne, juive, romaine ou chrétienne.
Qu’en est-il de ces brassages humains qui ont ainsi mêlé toutes ces confessions et ces traditions ? Jusqu’où aura pu ruisseler ce savant mélange ? Sur quelles terres fertiles ou même arides a-t-il pu alors fleurir en communauté, principauté ou royaume ?
L’itinérance des opprimés comme premier vecteur de diffusion de la foi
Les dernières paroles prononcées par Jésus de Nazareth, telles que rapportées dans l’Evangile de Marc, pourraient laisser croire que l’expansion du christianisme relève d’un volontarisme avant tout idéologique :
La réalité comme souvent est plus complexe. Les disciples et fidèles de Jésus communément appelés les Galiléens ne constituent après sa mort qu’un groupe de plus parmi un judaïsme certes dominant mais alors morcelé et en crise de sens. Leur itinérance s’entame cependant très rapidement par leur expulsion de Jérusalem après le lynchage dans les années 35 d’une des premières figures charismatiques de ces juifs en voie de christianisation, le dénommé Etienne, depuis considéré comme le premier des martyrs parmi les chrétiens.
Ces premiers exilés s’implanteront rapidement aux alentours, à Antioche ou à Chypre, en Phénicie ou à Damas, pour y constituer les premiers foyers de ce qui allait lentement devenir une nouvelle religion.
La destruction du Temple de Jérusalem par les armées romaines dans les années 70 sous l’autorité de Néron enclenche une dynamique durable de dispersion du peuple juif, toutes confessions confondues.
L’émergence du christianisme africain
L’arrivée de ces populations en exil dans les territoires du Nord-Ouest africain allait de soi notamment en raison de l’attraction de Carthage, dans l’actuelle Tunisie, cité sous occupation romaine depuis l’année 146 av. J.-C., et où vivait depuis longtemps une importante communauté juive. En 180, l’histoire raconte que douze chrétiens, les martyrs de Scilli, y furent exécutés sous ordre du proconsul d’Afrique et à peine cinquante ans plus tard, une communauté chrétienne se sera consolidée au point que l’évêque de Carthage, leur responsable, pourra y organiser dans les années 240 un concile regroupant près d’une centaine d’autres évêques de communautés chrétiennes des environs.
Evêque : Le mots est issu du grec Eπίσκοπος / episkopos qui veut dire littéralement « superviseur », c’est-à-dire modérateur, responsable d’une communauté. Source : Wikipédia
Carthage deviendra ainsi un haut lieu de la chrétienté en Afrique d’où émergeront d’importantes personnalités, tous berbères convertis à la foi nouvelle, comme Tertullien, Cyprien ou Augustin d’Hippone qui restera dans l’histoire comme Saint Augustin.
A la fin du 2ème siècle, l’écrivain et philosophe Tertullien témoigne dans un de ses ouvrages que l’expansion des chrétiens était vive. Il s’adresse ainsi aux autorités romaines :
Le christianisme est ainsi réputé pour s’être d’abord implanté dans les villes déjà romanisées de l’ancien royaume berbère de Maurétanie, encore connu comme le Royaume des Maures, sous le règne de différents souverains comme Bocchus, Juba II ou Ptolémée. Ce fut le cas à Tanger (Tingis) ou à Volubilis, à Asilah (Zilis), Ceuta (Septem), Larache (Lixus), Tétouan (Tamuden-sis) ou encore Salé (Salensis).
Mais c’est encore sous la pression de la violence que la dispersion des nouveaux croyants augmenta et put amener certains d’entre eux à quitter les zones à risques comme les grandes cités pour se réfugier plus en profondeur dans les terres, au-delà des montagnes justement. La féroce persécution qui s’abattit au début du 4ème siècle sur les chrétiens d’Afrique, sous l’impulsion de l’empereur romain Dioclétien, dut ainsi provoquer de très nombreux exodes.
Mosaïques de Sainte – Sophie , Constantinople
Les royaumes amazighes comme lieu refuge du christianisme
Il faudra attendre la conversion de l’empereur romain Constantin dans l’année 313 pour qu’une période d’accalmie puisse permettre à la nouvelle religion un développement plus serein sur les décennies suivantes. Mais cette dernière période de persécution par le pouvoir de Rome eut aussi comme conséquence l’émergence au sein de la chrétienté balbutiante d’un courant idéologique divergent qui remporta une importante audience auprès des communautés les plus pauvres et les moins éduquées, surtout dans les vastes zones rurales.
Ce courant, appelé donatisme, s’opposait à l’alliance nouvelle qui se mettait en place entre le christianisme et l’Etat romain. Ses adeptes et ses penseurs cherchaient à définir une vision de la foi plus ancrée sur ce qu’ils appellent l’Esprit-Saint, c’est-à-dire le ruissellement de l’esprit de Dieu parmi les humains. Ce courant finira par être considéré comme hérétique et sera vivement combattu, mais avant cela il aura diffusé auprès des populations une vision de la religion chrétienne fortement articulée sur le culte des saints et des martyrs, ce qui n’est pas sans rappeler la facilité des tribus amazighes à accueillir le soufisme quelques siècles plus part et à permettre l’édification dans le Maroc rural d’une tradition populaire dédiée à la gloire des saints illustrée par l’émergence et la multiplication des zaouïas.
Le scénario du chaos reprit tous ses droits avec l’invasion des Vandales venus d’Europe en 430. Cette période d’une grande violence dura presqu’un siècle et vit l’émergence d’une autre version du christianisme, appelée l’arianisme, ce qui entraina une fois de plus un nouveau cycle de persécution, de confiscation des biens, de destruction des lieux de culte et de conversion forcée. La conséquence fut encore et toujours un nouvel exode pour les chrétiens soucieux de rester fidèles à leur foi d’origine en direction cette fois des territoires intérieurs du pays où avaient émergé divers royaumes et principautés berbères farouchement résistants à tous les envahisseurs successifs.
Toutes ces populations exclues et persécutée ont du trouver des havres de paix bienveillants dans ces territoires amazighes. Les chefs de ces royaumes, bien souvent chrétiens, ont longtemps utilisé des titres romains comme le fit le souverain Masuna au sein du Royaume des Maures et des Romains et que l’on désignait comme le Rex gentium Maurorum et Romanorum.
Le royaume d’Altava lui succèda à la fin du 5ème siècle et fit vivre une culture berbère chrétienne sur les territoires de l’ancienne province de Maurétanie Césarienne qui correspondent aujourd’hui à l’actuelle Algérie centrale et occidentale et à une partie du nord-est du Maroc.
La musique de leur existence résonne jusqu’à aujourd’hui
L’implantation et le rayonnement du christianisme en Afrique du Nord est donc une réalité tout au long des premiers siècles du premier millénaire. Sa diffusion au-delà des sites urbains est plus que probable en direction des territoires de l’intérieur où les puissances du moment n’exerçaient quasiment aucune autorité. La confrontation confessionnelle avec le paganisme largement répandu parmi les populations amazighes autochtones a dû certes créer certaines frictions, mais d’importantes passerelles théologiques ou cultuelles ont aussi dû faciliter les conversions vers le christianisme.
Nous savons aussi que l’arrivée de l’Islam au 7ème siècle jusqu’aux bords de la côte atlantique n’a pas entrainé la disparition immédiate des présences chrétiennes. L’effacement complet aura lieu cinq siècles plus tard sous l’autorité des dynasties Almohades, au même moment que la dispartion dans tout le Maghreb des autres expériences musulmanes comme le chiisme et le kharijisme.
Malgré l’absence de sources historiques qui puissent aujourd’hui l’attester, il est donc plus que probable que les territoires du Sud Est marocain ont ainsi pu accueillir un royaume chrétien.
L’existence de Doula, Zelfa, Stouka et Aïssatou, les quatre princesses filles du Roi d’Ouâd, est donc tout autant plus que probable, tout comme leur régne sur les terres aujourd’hui réunies dans la commune rurale d’Aït Zineb.
La persistance de leur souvenir dans la mémoire des habitants du ksar d’Aït Ben Haddou, à l’époque du passage de l’exporateur Charles de Foucault comme aujourd’hui, vient renforcer la possibilité de cette réalité : la musique de leur prénom résonne encore dans l’appellation des lieux qui les accueillirent jadis.
Là où s’était installée Doula Bent Ouâd, dans la forteresse de Tasgedlt visitée par Charles de Foucauld, le douar porte aujourd’hui le nom de Tadoula, le préfixe « Ta » étant en langue amazighe l’expression du féminin d’un nom. Le douar où Stouka Bent Ouâd est censée avoir vécu lui s’appelle aujourd’hui Taskoukt.
Et le ksar d’Aït Ben Haddou qui jadis était la demeure de la princesse Aïssatou a pendant des siècles été appelé du nom de ses fondateurs officiels, la famille des Aït Aïssa.
Un dernier indice vient éclairer la légende d’une lumière magistrale, comme pour la valider à jamais : Aïssa est la traduction en arabe du nom de Jésus.
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13 commentaires
Apparemment, quand l’Islam débarquait au 7°siècle de l’Est, en tripolitaine et eb petite kakylie, le judaïsme était présent. Le contact des Imazighen avec les pharaons a initié l’élite au monothéisme. L’intérêt de la nouvelle doctrine est qu’elle a facilité le passage du tribalisme-disparate aux notions de peuple et de nation. Donc, kahina et sa famille et d’autres étaient de confession juive.
Quant au christianisme, il a coïncidé avec l’instauration du culte impérial par Auguste et les suivants ont empêché toute extension. Les élites étaient fidèles au monothéisme dans la forme primaire, alors elles ont quitté les côtes et les plaines, loin de la force des légions.
Ceci explique l’existence de juifs en grand nombre à l’intérieur.
Le christianisme était méconnu dans le haut atlas. Ceux qui ont raconté les histoires à de Foucault, disent aussi à propos des grottes “Ifrane n berteqqiz”, soit “les grottes des portugais”.
Merci pour votre réponse complémentaire. Une suggestion pour Sud Est Maroc, d’un travail de recherches sur ces populations dites « portugaises » dont les anciens content encore l’existence de villages accrochés en haut de falaises, dès ces habitats troglodytes de falaises parfois à étages. Un pan d’histoire attesté également par ces ruines mystérieuses qui pourraient se rapprocher de cette histoire des Roi Chrétiens de la région sud Atlas -bas M’goun – Drâa.
Magnifique récit ! merci de transmettre la belle et mystérieuse histoire du sud-est marocain !!😊
Ne dit on pas, que sans histoire il n’ y a pas d’avenir !
Merci cher Eric pour tout ce travail informatif, historique et par ailleurs tellement constructif pour le bien de ces régions, qui un jour viendra, finiront bien par être de nouveau reconnues pour l’ensemble du capital culturel, historique et patrimonial matériel et immatériel qu’elles véhiculent pour devenir porteuses de cette reconnaissance de leurs authenticités et identitaires qui en font ces véritables terres d’accueil, malheureusement encore trop méconnues !
Patrick Simon Durabilité – Tata
Un grand Merci à l’équipe de Sud Est pour ce magnifique article engagé dans la compréhension de notre histoire tellement plurielle et riche.
Bonsoir, très bel article, riche en rappel de l’histoire de ce beau pays que l’on a oublié de nous faire découvrir sur les bancs de nos écoles françaises. Un grand merci.
Merci pour votre travail. On en découvre toujours un peu plus sur le Maroc ! Les informations que je viens d’avoir sur l’implantation du Christianisme au Maroc, mais plus largement sur une partie du Nord Ouest Africain, m’élargissent la perception du contexte historique et culturel de ces zones. Congrats.
Merci. Bien intéressante histoire ou légende sur l’époque avant l’Islam où le sud de l’Atlas devait être un ensemble de petite principautés.
On peut rapprocher des récits légendaires que cite Dj Jacques-Meunié dans son livre sur le Maroc Saharien concernant les rivalités autour de Zagora entre un petit royaume juif et un autre royaume chrétien entre le Vè et le VIIè siècle se terminant par la défaite de la reine chrétienne nommée Séita près du Djebel Zagora.
Autre princesse berbère, plus à l’est dans les Aurès, la Kahena combattit les premiers conquérants musulmans du Maghreb. Elle battit le successeur d’Oqba ibn Nafi après la mort de celui-ci et tint en échec les guerriers musulmans durant quelques années avant sa propre défaite. Les historiens se sont longtemps disputé pour savoir si elle était juive ou chrétienne, tant les traductions d’Ibn Kaldoun sont ambiguës, mais berbère en tout cas.
Merci de m’avoir éclairée sur un pan de notre Histoire que bien d’autres que moi ne connaissent pas.
Merci pour cette ouverture sur les différentes religions qui ont cohabité en Afrique du Nord 🤔🤔🤔 !?!
Bjr,c’est toujours bon de vouloir contribuer au rétablissement de faits histhoriques encore que ces faits soient bien avérés,car les pouvoirs politiques,en alliés de circonstances, s’eforcent à brouiller toutes tentatives de rapprochement des populations pour mieux regner et assouvir leurs desirs de dominations materielles au prix de déculturation et de l’ensovagement des hommes.
Merci pour ce thème qui nous rappele l’histoire des berbères que d’autres dirigeants falsifient à bon escient, pour nous dire que nous sommes des arabo-musulmans tel que Ben Bella, Boumediène , arabiser un peuple berbère , n’est ce pas un crime contre l’humanité , pourquoi cette falsification à grande échelle ? l’histoire des berbères est beaucoup meilleur que ces chameliers guerriers du désert ,
Merci pour ce bel article où j’a revu plusieurs sites parcourus à pied quand j’étais sur place (1984-2015). Vraiment reconnaissante pour ce travail qui nous fait don de l’histoire d’un Pays bien aimé. Quel brassage de peuples et de croyances où la culture nous ouvre toujours l’esprit et nous permet de vivre ensemble.